Le lycée Paul Eugene Malgoire de Fort-Liberté, une école secondaire au service de plusieurs générations pendant plus de soixante dix ans.
NOTRE VILLE
Djinno Voigt
5/8/20242 min temps de lecture
J'aimerais tout d'abord saluer tous ceux et toutes celles qui vont lire les informations suivantes. Laisse-moi vous faire un récit de la fondation du lycée Paul Eugene Malgoire à Fort-Liberté.Ce rappel est d'une importance capitale pour nous autres qui sommes si fiers d'être des anciens(es) élèves du lycée. C'était en l'année 1952, l'ex colonel Démosthène Pétrus Calixte secondé par Ex. Député Duly B. Lamothe ( un ancien camarade de Paul Eugene Malgoire à l'académie militaire d'Haiti) avaient entrepris des démarches auprès du gouvernement de Paul Eugene Malgoire de doter Fort-Liberté d'un lycée.
Demande qui avait été agréée, mais à condition qu'ils garantissent au moins deux choses:
1) une maison pouvant héberger le lycée.
2) il faut qu'il y ait assez d'élèves pour remplir trois salles de classe ( 6ième, 5ième et 4ième)
À noter qu'il y avait à l'époque un seul lycée au Cap Haïtien pour la région du Nord et du
Nord’Est, le lycée Phillippe Guerrier. C'était un impératif pour les Fort-Dauphinois d'avoir un
lycée pouvant desservir tout le Nord’Est. Pour répondre aux éxigences faites par
le gouvernement Magloire, Démosthène Calixte avait utilisé la maison appartenant à la famille Calixte. Pour ce qui concerne la deuxième condition, à savoir l'effectif exigé pour chaque classe, un dilemme s'impose. La question était de savoir ce qui suit:
Comment remplir les classes de cinquième et de quatrième?
Il faut aussi noter, pour la classe de sixième, il n'y avait pas eu de problème. Les élèves venant des écoles primaires de toute la région du Nord’Est pouvaient aisément remplir l'espace. Et les deux autres classes?.Les gens de Fort-Liberté avaient dû lancer une campagne tambour battant dans la ville pour encourager les parents à faire retourner à Fort-Liberté, tous ceux qui fréquentaient des établissements secondaires à Port-au-Prince et au Cap-Haitien.
Ce qui ne plaisait pas certainement aux jeunes étudiants de l'époque, mais par respect pour leurs parents ils avaient dû obéir malgré eux-mêmes. Parmi ceux qui étaient contraints de retourner, il convient de citer les noms suivants:
M. Lucien Louis; M. Athus Leconte; M. Robin Charles-Pierre; Dr. Reynold Basseth; Dr. Alexandre Voigt; Me George Charles-Pierre et j'en passe.
Tout cela pour vous dire chers camarades, les sacrifices qui ont été consentis par ceux qui nous ont devancés pour garantir aux générations après eux et jusqu'à aujourd'hui une éducation du niveau secondaire.
Si ces gens ne se souciaient pas d'une éducation plus avancée de la jeunesse, ils n'auraient pas fait de tels sacrifices. Nous devons leur être toujours reconnaissants. Étant donné qu'en 2027, le lycée aura 75 ans d'existence, il faut le fêter en grande pompe. Je pense qu'on doit s'évertuer à réunir toutes les générations d'élèves qui sont encore vivants de commémorer grandiosement les 75 ans de la fondation du lycée.
Chers camarades, nous avons du pain sur la planche. J'exhorte mon camarade de classe, Me Jacquelin Rubes, à initier des démarches auprès des autres générations à nous rejoindre dans une telle aventure.




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